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Vous n’en pouvez plus de votre boulot. Cela fait plusieurs mois, voire plusieurs années. Mais rien n’a changé. Eh oui, ce n’est pas si vous vivez mal la situation que tout est noir. Et il faut payer les factures. Et dans ce contexte économique morose, changer de job est risqué.
Nous nous racontons tous les mêmes histoires pour ne pas accepter la réalité. Nous sommes très doués pour nous trouver des excuses et laisser une place au doute.
Aujourd’hui, nous chassons ce doute en évoquant noir sur blanc, les 10 signes qui doivent vous faire prendre conscience que votre vie professionnelle ne peut pas continuer ainsi. Si vous répondez à l’une de ces dix questions par “oui”, cet article est fait pour vous :
– Vous ne vous sentez pas bien dans votre travail, même sans savoir pourquoi
– L’idée d’aller au travail ne vous enthousiasme pas, voire vous angoisse
– Vous vous ennuyez au travail
– Vous ne développez plus de nouvelles compétences
– Vous vous sentez inutile
– Vos valeurs ne sont pas alignées avec celles de l’entreprise
– Quand vous parlez de votre travail vous parlez surtout des points négatifs
– On vous refuse de manière injustifiée toute progression ou augmentation de salaire
– Votre vie professionnelle se fait au détriment de votre vie personnelle
– Vous vous imaginez dans un autre métier
C’est parti !
C’est le symptôme le plus important, même si pas toujours perceptible. Vous pouvez sentir que cela ne va pas au travail, même si vous n’arrivez pas à mettre les mots dessus. Vous savez le plus important : vous ne vous sentez pas bien au travail.
Ne pas savoir pourquoi cela ne va pas n’enlève rien à votre ressenti. Les explications se trouvent et viendront plus tard. Concernant votre ressenti, estimer depuis combien de temps cela dure, car nous avons tous de mauvaises journées. Une mauvaise journée ne veut pas dire que tout est à jeter. Ce n’est pas si vous vous disputez avec votre conjoint(e) une fois, que vous vous en séparez.
Si vous vous sentez mal depuis quelques temps au travail, c’est révélateur. Si vous ne savez plus à partir de quand, notez la date de votre constat et chaque jour suivant écrivez votre ressenti. Si cela dure plus d’un mois dans le mauvais sens, c’est révélateur.
La notions de plaisir est hyper importante dans ce que nous faisons au quotidien. Bien sûr, lorsque nous parlons d’emploi il est difficile que ce soit permanent, mais ce doit être majoritairement le cas.
Si vous faites un travail pour lequel vous n’êtes pas heureux de vous lever le matin, une question à se poser : pourquoi s’infliger cela ? Bien sûr il faut pouvoir vivre, mais ne pensez-vous pas qu’un métier accessible à vos compétences, même après une petite formation, existe quelque part pour vous ? Y avez-vous même déjà réfléchi ? En acceptant un métier qui ne vous va pas, vous vous manquez de respect.
Pire, si aller au travail vous donne la boule au ventre, fuyez ! Il n’y a absolument aucune raison d’accepter cela sur le long terme à part la peur de vous prendre en main.
Selon une étude du cabinet de recrutement QAPA effectuée en 2019, 63% des Français s’ennuient au travail. Vous n’êtes donc pas seul si cela vous concerne. L’intérêt intellectuel est clé pour l’être humain et s’il est bienvenu de s’ennuyer de temps à autre, ce n’est pas le cas pour le travail. L’ennui peut entrainer une baisse d’estime de soi, de motivation, de la tristesse voire de la dépression. On peut aussi observer des comportements addictifs et la recherche de sensations fortes.
L’ennui peut entrainer une baisse de la performance qui elle-même renforce l’ennui. Ce dernier peut aussi être la cause d’une perte de vigilance et donc d’accidents du travail. S’ennuyer au travail peut être le début d’un cercle vicieux pour vous.
Être proactif pour changer cela incombe à chacun : Demander des missions plus intéressantes, créer plus de rythme dans ses journées de travail, etc… Si rien n’y fait, un changement de carrière est à étudier.
Se sentir utile nous valorise car nous sommes utiles aux autres. C’est un mécanisme d’intégration : sans nous, les choses se passeraient différemment voire moins bien, même à petite échelle. Nous le savons et les autres le savent. Nous sommes à notre place.
Se sentir inutile donne donc cette impression de ne pas être à sa place, de marcher à côté de ses chaussures et être un fantôme. C’est très difficile à vivre, et c’est d’ailleurs ce que peuvent ressentir bon nombre de personnes âgées lorsqu’elles ne voient plus personne. Elles se sentent inutiles car elles n’ont plus de rôle, et qu’elles soient là ou au cimetière ne change pas grand chose.
Se sentir inutile au travail se traduit donc souvent par le fait d’être présent mais avec un esprit absent ou en tout cas ailleurs.
Vous maitrisez parfaitement les missions de votre métier. Vous êtes d’ailleurs reconnu(e) pour cela. Votre zone de confort est pourtant votre tombeau. Vous ne progressez plus. Vous n’apprenez plus. Vous n’improvisez plus. Pire, vous savez tout mieux que tout le monde. L’avis des autres ne compte plus. Vous n’existez plus que par votre petite expertise et les gens ne vous parlent que pour cela. Magnifique tableau n’est-ce pas ?
Si vous ne développez plus de nouvelles compétences, votre carrière doit évoluer sinon c’est le risque de vous faire stagner dans votre zone de confort, dans ce sable mouvant dont vous aurez de plus en plus de mal à vous extraire.
Restez d’éternels apprentis pour préserver une qualité que l’on a tous enfants et que l’on perd peu à peu : la curiosité. Le changement de carrière permet de retrouver cette fraicheur.
Nous sommes une majorité à rechercher du sens, à vouloir servir une cause plus grande que nous dans ce que nous faisons. L’être humain est ainsi fait : il a besoin de faire partie de projets transcendants. C’est le fait d’être croyant, de porter des idées politiques, de rejoindre une société plutôt qu’une autre, ou encore une association.
Si la cause environnementale est chère à vos yeux et que vous travaillez dans une entreprise qui pollue, il y a une contradiction. Si la solidarité est importante pour vous, travailler dans une entreprise qui reverse des bénéfices à des causes humanitaires ou caritatives correspondra à vos valeurs.
Si vos valeurs et celles de votre entreprise ne sont pas cohérentes, c’est un grand écart qui à la longue peut vous peser et ce n’est pas anodin. Vous avez sûrement des intérêts logiques à être dans votre société, mais négliger cet aspect pourrait entamer le sentiment de fierté et d’accomplissement à faire votre travail.
C’est un symptôme auquel il faut être hyper attentif. Evoquer son travail se fait surtout auprès des proches, du conjoint, avec qui le dialogue est souvent plus sincère et direct. Si vous parlez de votre travail pour vous plaindre de l’ambiance, de Chantal de la compta qui fait des coups bas, de Philippe qui est lourd avec ses blagues, des réunions qui n’en finissent pas, ou du peu de moyen que l’on vous accorde pour effectuer vos missions, partez !
Nous connaissons tous des gens qui se plaignent de leur travail et qui y restent depuis des années. Illogique n’est-ce pas ? N’en faites pas partie et agissez. Faites le pour vous et même pour vos proches, à qui vous rapportez les problèmes et l’ambiance du travail.
Tout est dans le “injustifiée”. Si vous avez de bons résultats, a fortiori depuis quelques temps, et que vous êtes irréprochable, vous devez être récompensé(e) ! Il n’y aucun scandale à attendre de la reconnaissance de votre employeur. Cela dit, veillez à vous renseigner sur ce qu’obtiennent vos collègues ou des personnes qui font un métier similaire au vôtre dans le même secteur d’activité. Vos demandes ne sont légitimes que si elles sont réalistes.
Certes le contexte peut être difficile, pas propice à une évolution ou une augmentation. Dans ce cas demander un engagement à votre employeur : des délais, des montants, des conditions doivent être évoquées et le plus clairement possible. Demandez lui s’il peut vous écrire cela par mail pour bien se souvenir de tout le moment venu (car vous lui faites confiance en soit pour exaucer vos voeux…).
Passé le délai convenu ou si tout simplement c’est toujours “non”, la situation est simple : votre employeur abuse de vos compétences et de votre gentillesse. Le seul perdant c’est vous. Plus la situation dure plus vous perdez.
Vous constatez que vous rapportez le stress du travail à la maison et aux repas entre amis. Vous ne décrochez pas de votre ordinateur ou votre téléphone pour traiter vos mails ou continuer à travailler. Vous pensez régulièrement au travail alors que vous n’y êtes pas. Si c’est tout le temps comme cela, vous réussirez peut-être dans la vie mais ne réussirez pas votre vie. Vous passez à côté de moments et de relations précieuses pour privilégier votre travail. Qu’est-ce qui est le plus important pour vous ?
Vous passez tout votre temps au travail. Pas d’activités avec votre famille ou vos amis ou des loisirs pour vous. Vous travaillez le week end régulièrement et le subissez. Marchez vous dans la bonne direction selon vous ?
Vous mettez votre santé en danger : manque de sommeil, vous vous blessez régulièrement au travail, vous vous énervez ou pleurez en pensant à votre travail, vous avez fait un burn out, etc… Quel niveau vous faudra-t-il atteindre pour prendre une décision ? Si votre travail a des conséquences sur votre santé, c’est un signal très grave et il faut le considérer comme tel.
Changez les choses, voire partez. Parlez en à des proches ou des spécialistes.
Vous vous voyez ailleurs tout simplement. Cela vous fait plaisir ou vous soulage d’envisager un autre quotidien, un autre environnement et de nouvelles missions. Si vous extraire de la réalité vous fait plus de bien que de vivre cette dernière, c’est un signal fort. Votre réalité ne vous correspond pas, ne vous correspond plus.
Tout projet commence par un rêve, un désir. Si vous désirez changez de carrière, changez de carrière. Souvenez-vous également qu’un changement de carrière n’est pas forcément un bouleversement. Changer de métier n’est pas obligatoirement changer d’entreprise. Vous pouvez aussi changer d’entreprise au sein d’un même groupe.
Nous avons appris à identifier les 10 signes annonciateurs d’un changement de carrière. Reste à les accepter comme tels et éviter tout déni. Surtout, reste le courage de passer à l’action : de se renseigner, parler à des gens de vos doutes et projets, voire postuler ailleurs. C’est là où votre destin vous appartient ! Personne ne le fera à votre place et personne ne viendra vous chercher. Agissez !
Si vous souhaitez approfondir votre démarche, cette vidéo vous explique comment passer à l’action :
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