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Pathologie méconnue, voire tabou, l’apnée du sommeil touche une personne sur dix dans le monde selon l’INSERM. Des solutions existent mais c’est surtout au niveau de la prise de conscience et le diagnostique que le bas blesse.
L’influence du sommeil sur la qualité de vie n’est plus à démontrer. Si vous avez le moindre doute, agissez. L’inaction a de lourdes conséquences sur votre vie, d’autant plus lorsqu’il s’agit de votre santé.
Dans cet article je vous explique tout concernant ce phénomène:
– L’apnée du sommeil c’est quoi?
– Les différents types d’apnée du sommeil
– Les symptômes
– Les facteurs de risque
– Comment se faire diagnostiquer
– Comment prévenir et soigner l’apnée du sommeil
L’apnée du sommeil se caractérise par des fermetures répétées du pharynx, c’est à dire le haut de la gorge. Cela implique des réductions, voire des interruptions, répétées de la respiration durant le sommeil.
Vous subissez alors, même sans en avoir conscience, des micro-réveils qui perturbent la qualité de votre sommeil. Ces réductions ou interruptions de la respiration arrivent au moins cinq fois par heure de sommeil, et durent chacune au moins plusieurs secondes.
A court terme c’est la qualité de votre vie qui en souffre, mais à plus long terme l’apnée du sommeil peut entrainer des troubles cardiaques et métaboliques.
L’apnée du sommeil peut être de 3 types : l’AOS, l’ACS ou l’apnée mixte.
L’apnée obstructive du sommeil ou AOS, est le type le plus répandu. Elle se produit lorsque les muscles de la gorge se relâchent excessivement, bloquant les voies respiratoires. L’AOS est donc une obstruction physique.
L’apnée centrale du sommeil ou ACS est causée par l’incapacité du cerveau à envoyer les bons signaux aux musclés dédiés à la respiration.
Le troisième type d’apnée du sommeil est une combinaison des deux premiers. C’est un cas rare.
Avant d’évoquer les symptômes, gardez en tête qu’il faut se garder de tirer des conclusions hâtives. Consultez toujours un médecin afin de confirmer un diagnostic.
Des ronflements prononcés et réguliers sont le premier symptôme d’apnée du sommeil à considérer. Le deuxième: des réveils pendant la nuit avec une sensation d’étouffement.
Si malgré des nuits suffisamment longues, vous souffrez de somnolence et grosses fatigues en journée, ce peut être du à de l’apnée du sommeil. Des maux de tête matinaux peuvent aussi traduire de l’apnée du sommeil.
Enfin, si vous éprouvez des difficultés à vous concentrer, de l’irritabilité ou des changements d’humeur injustifiés, l’apnée du sommeil est peut être responsable.
Si un symptôme isolé peut vous mettre sur la piste, une combinaison de plusieurs renforce le besoin d’aller consulter un spécialiste.
Il y a d’abord des facteurs de risque dont vous héritez ou contre lesquels il est difficile de lutter.
Le risque d’apnée du sommeil augmente avec l’âge : 30% des plus de 65 ans sont concernés. Si les hommes sont plus à même d’en souffrir, la ménopause chez les femmes accentue le risque.
Si l’apnée du sommeil existe dans votre famille, il est possible que vous en souffriez également. L’aspect anatomique, en l’occurence celui de vos voix respiratoires peut jouer : mâchoire inférieure reculée, palais mou ou épais, amygdales ou adénoïdes hypertrophiées.
Les facteurs de risque liés à votre santé. L’hypertension, le diabète de type 2, des insuffisances cardiaques, un AVC, le syndrome des ovaires polykystiques ou des maladies hormonales comme l’hyperthyroïdie ont un impact très négatif également. A noter que bon nombre de ces conditions médicales peuvent être dues à du surpoids.
Les facteurs de risque liés au mode de vie sont assez nombreux, mais il en va de votre responsabilité. Autrement dit, vous pouvez les éviter avec un peu d’implication.
D’abord le surpoids et l’obésité pour la graisse autour des voies respiratoires et un tour de cou qui s’élargit, pouvant réduite le diamètre des voies respiratoires. La consommation d’alcool, de sédatifs ou encore fumer peuvent favoriser l’apnée du sommeil. Enfin, toute action dont les conséquences défavoriserait la qualité de votre sommeil.
Deux façons de se faire diagnostiquer, c’est la polysomnographie : en laboratoire ou à domicile.
En laboratoire le test sera plus complet et donc précis. Il se fait dans un centre spécialisé durant la nuit avec des capteurs pour mesurer votre activité durant le sommeil. Niveau d’oxygène dans le sang, mouvement oculaire, activité musculaire, ondes cérébrales ou encore la fréquence cardiaque, font partie des indicateurs mesurés.
A domicile, cela se fait avec un appareil portable, mais moins de paramètres sont mesurés. Essentiellement ceux liés à l’oxygénation et votre ventilation.
Logiquement, c’est diminuer voire éradiquer les facteurs de risque cités plus haut en favorisant votre sommeil : activité physique, horaires réguliers de coucher et lever, alimentation saine, éviter le tabac et l’alcool. Je vous explique tout cela dans mon article sur comment bien dormir.
Des mesures comme changer de position de sommeil ou utiliser des dispositifs qui permettent de mieux respirer peuvent aussi être efficaces.
Dans tous les cas, si vous avez le moindre doute, consultez un spécialiste. Au mieux vous n’avez rien, au pire vous apprenez que vous faites de l’apnée du sommeil mais vous allez enfin vous en débarrasser.
N’hésitez pas à partager cet article à une personne que le sujet touche ou intéresse, elle vous remerciera!
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